A Toulouse des jeunes chomeurs et chomeuses sont violemment pris à parti parce qu'ils ne voulaient pas que le camion sono de la CGT les inonde de slogan pro-travail, et de musique plan plan. La coordination des services d'ordres de la CGT-FSU-SUD-FIDL-SO étudiants-LCR se sont fait remarquer par leur capacité à frapper des jeunes filles. Bilan : une mére de famille agressé, une crise d'asthme d'une jeune, un homme d'une soixantaine d'année mis à terre et frappé au visage par un prof de la FSU. Depuis l'assassinat d'Isabelle Ferron par un permanent de SUD nous savons que les syndicalistes sont prêts à tout pour empêcher des précaires de s'auto-organiser, mais la nouveauté c'est que la coalition syndicale n'a jamais réussi à faire reculer ces jeunes gens trés déterminé.Le camion sono n'a jamais réussi à passer devant. Excédés depuis le début les syndicalistes ont eu des propos contre les chomeurs et les ont traités d 'inactifs ou encore leur ont interdit de manifester. Si on met en paralléle l'occupation de la mairie par des intermittents en rupture avec la CGT spectacle, et de plusieurs centaine de lycéens et étudiants refusant la représentation syndicale ; on s'aperçoit qu'un mouvement autonome spontané se met en place. Le refus de la représentation est le préalable à un mouvement sociale de grande ampleur. Déja personna non grata dans les cités les syndicats petits à petits n'ont plus aucune legitimité.