Villepin ne retire rien, on s'amuse bien

tract glané sur le web

Depuis plusieurs semaines, le mouvement engendré par le CPE/CNE/égalité des chances (mon cul) nous a permis d'arrêter de travailler, de casser la routine. Même si les salariés ont encore du mal à suivre le mouvement qui appelle à la grêve générale reconductible.

Le fait que nous n'allions plus en cours nous permet de discuter, de réfléchir et surtout de glander.

Même si les syndicats, tellement attachés aux "valeurs" du travail salarié et lécheurs de botte du gouvernement capitaliste et esclavagiste, tentent de limiter le mouvement dans la peur de ne pas contrôler ou pire de ne pas récupérer un mouvement qui ne leur a jamais appartenu et qui ne leur appartiendras jamais, commence déjà à un peu trop négocier pour la reprise du travail.

Nous voulons leur dire que ne pas étudier ou ne pas travailler nous convient très bien. On veut plus de travail du tout !

Le fait de posséder notre temps dans sa totalité (c'est-à-dire que huit heures de notre journée ne sont plus utilisées par notre patron !), nous permet d'avoir le temps, de glander, de réfléchir, de discuter, de boire, de rigoler, de faire des rencontres, de lutter, de dormir...

Quand un collabo de syndicaliste dit : "il faut savoir arrêter une grêve", nous lui répondons qu'il faut savoir la faire durer indéfiniment afin de se réapproprier notre temps.

LE SEUL MOYEN DE CHANGER, C'EST DE TOUT ARRÊTER

BAMACO
Bras Armé de la Mobilisation pour des Actions Concrêtes et Organisées

LOL

Ironie ou connerie ?

....... g rien de mieu a dire

"il faut savoir arrêter une grêve"

Le plus célèbre qui ait prononcé cette phrase n'est sûrement pas un syndicaliste, mais plutôt Maurice Thorez, secrétaire général du parti communiste, en 1936. Il avait un peu raison, puisque les avancées proposées par le Front populaire étaient déjà immenses... mais je comprends qu'il ait fait un tollé: une phrase comme ça, c'était manifestement de la provoc'.

Quant à la soi-disant mollesse des syndicats français, je dirais que ce sont au contraire les plus radicaux de toute l'Europe ! Est-ce un mal ? Je n'en sais rien...

Je rappelerai simplement un passage de la Charte d'Amiens, adoptée au 9e Congrès de la CGT:


"Le Congrès précise, par les points suivants, cette affirmation théorique : dans l'oeuvre revendicatrice quotidienne, le syndicalisme poursuit la coordination des efforts ouvriers, l'accroissement du mieux-être des travailleurs par la réalisation d'améliorations immédiates, telles que la diminution des heures de travail, l'augmentation des salaires, etc. Mais cette besogne n'est qu'un côté de l'oeuvre du syndicalisme ; il prépare l'émancipation intégrale, qui ne peut se réaliser que par l'expropriation capitaliste ; il préconise comme moyen d'action la grève générale [...]"

canarddelile a écrit:

"il faut savoir arrêter une grêve"

Le plus célèbre qui ait prononcé cette phrase n'est sûrement pas un syndicaliste, mais plutôt Maurice Thorez, secrétaire général du parti communiste, en 1936. Il avait un peu raison, puisque les avancées proposées par le Front populaire étaient déjà immenses... mais je comprends qu'il ait fait un tollé: une phrase comme ça, c'était manifestement de la provoc'.

Quant à la soi-disant mollesse des syndicats français, je dirais que ce sont au contraire les plus radicaux de toute l'Europe ! Est-ce un mal ? Je n'en sais rien...

Je rappelerai simplement un passage de la Charte d'Amiens, adoptée au 9e Congrès de la CGT:


"Le Congrès précise, par les points suivants, cette affirmation théorique : dans l'oeuvre revendicatrice quotidienne, le syndicalisme poursuit la coordination des efforts ouvriers, l'accroissement du mieux-être des travailleurs par la réalisation d'améliorations immédiates, telles que la diminution des heures de travail, l'augmentation des salaires, etc. Mais cette besogne n'est qu'un côté de l'oeuvre du syndicalisme ; il prépare l'émancipation intégrale, qui ne peut se réaliser que par l'expropriation capitaliste ; il préconise comme moyen d'action la grève générale [...]"

Des avancées immenses en 1936 ? ou plutot des miettes données par les syndicats pour permettre le retour au travail ? En 1936, les ouvriers faisaient greve pour ne plus avoir de patron (l'expropriation capitaliste) pas pour 2 heures de travail par semaine en moins ou pour des congés payés...

lit par exemple
http://infokiosques.net/spip.php?article=95

renoo a écrit:

Des avancées immenses en 1936 ? ou plutot des miettes données par les syndicats pour permettre le retour au travail ? En 1936, les ouvriers faisaient greve pour ne plus avoir de patron (l'expropriation capitaliste) pas pour 2 heures de travail par semaine en moins ou pour des congés payés...

lit par exemple
http://infokiosques.net/spip.php?article=95

Cet article est intéressant, mais je ne partage pas du tout le point de vue qu'il défend. Lorsqu'il cite Blum notamment pour montrer qu'il était de mêche avec le patronat etc... j'ai envie de dire, évidemment, et je crois que c'est très bien ainsi. Il a réussi une petite révolution en douceur. Et quant aux "miettes", les accrds Matignon ont rerprésenté un progrès inespéré qui en a ouvert beaucoup d'autres. Il faut bien voir que des revendications portées depuis un siècle par les mouvements ouvriers puis par les syndicats sensés les représenter ont été satisfaites en 36. Ce fut la preuve que oui, le progrès social était compatible avec l'économie de marché.

renoo a écrit:

BAMACO
Bras Armé de la Mobilisation pour des Actions Concrêtes et Organisées

le dimanche, à Bamako...heu, non, rien.

koala warrior a écrit:

renoo a écrit:

BAMACO
Bras Armé de la Mobilisation pour des Actions Concrêtes et Organisées

le dimanche, à Bamako...heu, non, rien.

il y a aussi la Poutre à Bamako