Un petit message d'un enseignant de la faculté de droit. Je n'approuve pas le blocage actuel de l'UPMF mais c'est un autre débat. Je m'inquiète surtout des conditions dans lesquelles ce blocage se déroule.
Je pense en particulier à l'occupation de la galerie des amphis de l'UPMF. Elle est devenu aujourd'hui un "laboratoire des utopies" ai-je vu annoncé sur un mur extérieur. Soit. Demain, elle redeviendra un espace d'enseignement, l'instrument d'une mission de service public et le lieu de travail de plusieurs centaines d'étudiants et d'agents publics. Aussi, est-il vraiment nécessaire de multiplier les déprédations? J'ai eu l'occasion de voir l'amphi 1 justement refait à neuf cet été. Des tags, des graffitis sur tous les murs et sur plusieurs mètres. Et pourquoi? Des slogans sortis de la naphtaline (abus de lecture de Libé?), de la poésie balourde et des plaisanteries niveau salle de garde. Bref, des étrons muraux. Et un coût de réfection non négligeable pour une université qui n'a pas besoin de cela. Dormez, chantez, jouez, faites ce que vous voulez dans cette galerie mais please, ne dégradez pas. Cela n'apporte rien à votre combat, si ce n'est peut-être à quelques-uns, la satisfaction un peu infantile de casser leur jouet ou de dépasser le stade anal.